Bois épicéa 3 plis, peinture acrylique
100 x 100 x 50 cm
Sculpture en kit ou observations générales sur l’architecture et le mobilier dans ses rapports à la sculpture, suivies de quelques réflexions sur la temporalité des œuvres.
Il s’agit d’une œuvre multiple ; Deux sculptures représentant des maquettes architecturales du lycée Chaptal de manière simplifié, sont réalisées. Dont une aux dimensions plus petites que l’autre.
En effet, lors de la séparation de l’église et de l’état en 1905, le lycée Chaptal, anciennement lycée catholique, a été reconstruit par le clergé plus loin dans la ville, à l’identique mais dans des proportions plus grande (Signe de pouvoir). Il existe donc aujourd’hui, deux architectures identiques mais dans des proportions différentes à Mende.
Les constructions que je propose, sont entièrement réalisées en bois et se montent par un système d’assemblage de modules.
Il s’agit d’un principe «d’œuvre en kit» qui se monte comme un meuble, où un nouveau module supplémentaire viendra s’ajouter simplement à la construction globale, à chaque nouvelle exposition. La sculpture évolue et s’agrandit à chaque présentation dans un nouvel espace et offre ainsi à voir une transformation dans le temps où la pièce devient à chaque fois plus grande. Le temps lui donne le pouvoir de se déployer dans l’espace.
Aussi, le bois choisi est photosensible. L’épicéa est un bois très clair, presque blanc, qui se fonce naturellement avec la lumière du jours sans être nécessairement exposé au rayons du soleil directement. Les marques du temps seront donc visibles sur chaque nouveau module ajouté, étant toujours plus clairs que les autres modules ayant déjà vu la lumière du jour lors des expositions précédentes.
À mi-chemin entre la maquette d’architecture, le meuble en kit, l’objet design et la maison de poupée, cette œuvre propose une observation sur notre rapport aux œuvres et le lien qu’elles entretiennent avec les objets qui nous entourent ainsi qu’une réflexion sur notre rapport à l’exposition.